Facebook et la démocratie participative

Facebook et la démocratie participative

23/11/2012 Non Par Martin Ralury

    A chaque changement incrémental proposé sur sa plateforme, Facebook essuie une vague de protestations appuyées. Pour s’en convaincre, il suffit d’aller faire un tour sur la page de Facebook France. L’introduction de la timeline, dernier changement en date, avait provoqué des réactions épidermiques d’utilisateurs attachés à la version précédente. Certains avaient menacé de quitter le réseau social, d’autres avaient reproché ouvertement à Mark Zuckerberg d’imposer des changements dans le but de gâcher la vie de millions de personnes. Bien évidemment, les utilisateurs se sont habitués à la nouvelle version et auront tôt fait d’oublier ce qui faisait le charme de la précédente.

Néanmoins, depuis Février 2009, la firme américaine s’efforce de prendre en considération l’avis de ses utilisateurs à travers un système de votes. Les principaux sujets discutés concernent l’utilisation qui est faite des données personnelles.  Mark Zuckerberg y voit l’affirmation d’une « gouvernance ouverte et transparente ».

A l’heure actuelle, la procédure est enclenchée si une publication liée à une proposition de transformation atteint 6000 commentaires. Toutefois, pour être valide, le vote doit inclure au moins 300 000 000 votes, chose qui n’est arrivée jusqu’à présent. Facebook envisage ainsi de remplacer le système de vote par de « nouveaux canaux d’engagement, comprenant une fonction d’envoi de questions sur la confidentialité au Chief Privacy Officer, du service Policy«