La colère des lycéens américains

La colère des lycéens américains

16/03/2018 Non Par Cinquième Pouvoir

Un mois après la terrible fusillade de Parkland ayant fait 17 morts, des lycéens américains se sont réunis afin d’hurler leur colère. Cela en vue d’une action plus conséquente le 24 mars prochain, appelée «  Marche pour nos vies « . 

L’école Marjory Stoneman Douglas a été le théâtre d’une terrible tragédie le 14 février dernier. Nicolas de Jesus Cruz, un ancien élève de l’école, a ouvert le feu sur des élèves, qui se réunissaient après que l’alarme incendie a été déclenchée. C’est à ce moment que le jeune De Jesus Cruz a entamé son terrible dessein. Agé de 19 ans, il avait obtenu l’autorisation d’acheter une arme à feu, malgré des signalements pour violence.

Après un mois de deuil, les lycéens américains ont manifesté leur colère dans les quatre coins du pays. Ils étaient présents en masse afin d’exiger un réel contrôle des armes à feu. Ils ont perdu leurs amis, et ne comprennent pas comment certains élèves peuvent accéder au cadre scolaire avec une arme.

Pourtant partisan du droit constitutionnel à porter des armes à feu, le président américain Donald Trump a entrepris quelques démarches face à l’émotion et à la portée médiatique de ces nombreux rassemblement. Après avoir présenté ses condoléances aux proches des victimes, il ajoute « Aucun enfant ni enseignant ne doit se sentir en danger dans une école américaine. »

Malgré cela, les adolescents survivants de tueries n’ont de cesse de réclamer des mesures radicales afin que ce genre d’évènement dramatique ne se produise plus jamais. Mais depuis le début de l’année, le nombre de fusillades dans le milieu scolaire est tristement élevé. Le gouvernement américain en dénombre 18.

L’ONG Everytown for a gun safety, qui répertorie les incidents liés aux armes à feu dans les écoles, en dénombre 290 depuis 2013. Dans 55 % des cas, ces fusillades entrainent des morts, contre 24% ne faisant aucune victime.

La manifestation « Marche pour nos vies » attendue le 24 mars prochain, prendra ses racines dans d’autres rassemblements ayant déjà eu lieu à travers le pays.