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Le feuilleton Puigdemont

Voilà plusieurs semaines que l’affaire Puidgemont est largement en tête des médias espagnoles et belges. Le journaliste et homme politique Carles Puigdemont i Casamajó, membre du Parti démocrate européen catalan est dans la tourmente depuis qu’il a annoncé vouloir être investi à distance. 

Un volet européen

Arrêté le 25 mars dans un Land du nord de l’Allemagne, alors qu’il rentrait à Bruxelles après une visite en Finlande, Carles Puigdemont est depuis détenu à la prison Neumünster, ville indépendante du Schleswig-Holstein, en Allemagne.

Le procureur général du Schleswig-Holstein, où Carles Puigdemont est isolé depuis le 25 mars, a reconnu en début de semaine la validité en droit allemand des deux chefs d’inculpation de la justice espagnole, à savoir rébellion et détournement de fonds. Il était installé depuis trois mois à Bruxelles en Belgique, le mettant à l’abri de toutes accusations espagnoles.

Quelle décision ?

Jusqu’à maintenant, la Justice des pays impliqués ne s’était pas réellement prononcée sur le sort de Carles Puigdemont. Pour Steffen Seibert, porte parole de la chancelière allemande Angela Merkel, « l’Espagne est un Etat de droit démocratique et le gouvernement allemand est convaincu que le conflit catalan doit être réglé par la justice et dans le cadre constitutionnel espagnol ».

Mais depuis quelques temps, la rumeur d’une extradition a fait surface. Pour la Cour européenne et également pour l’Allemagne, remettre Carles Puigdemont en liberté présente un risque trop élevé de fuite.

Depuis l’arrestation de Carles Puigdemont, le sort du dirigeant fait l’objet d’un débat vif en Allemagne, mais aussi au Royaume-Uni et en Belgique, où se trouvent d’autres indépendantistes sous le coup d’un mandat d’arrêt européen, mais qui n’ont pas été placés en détention.

 

 

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