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COVID-19 : les plates-formes ont du mal à stopper les « fake news »

Plateformes stopper fake news COVID-19

Le Coronavirus, aussi nommé COVID-19, peut se guérir avec une soupe ! En un peu plus d’une minute, une vidéo Youtube explique comment faire afin de cuisiner un bouillon à l’ail permettant de faire face à l’épidémie. Toujours sur Youtube, on peut également trouver une vidéo complotiste de la mouvance « survivaliste » se questionnant sur l’apparition du Coronavirus. Selon eux, il aurait été conçu par la Chine pour effectuer un véritable « génocide interne ». Vous l’aurez compris, il s’agit de fausses informations.

Même si de nouvelles mesures ont été prises, les plateformes telles que les réseaux sociaux Google, Twitter ou encore Facebook éprouvent toutes les difficultés du monde à stopper ce phénomène de « fake news », comme signalé par Doctissimo. Avec le Covid-19, les théories du complot sont de plus en plus nombreuses. C’est pourquoi l’OMS parle bel et bien « d’infodémie ». Néanmoins, sur le réseau social Youtube, les contenus provenant de médias internationaux (qui sont donc des sources sûres et fiables) tels que par exemple la BBC, sont en première position quand on effectue une recherche. Outre cela, un bandeau renvoyant en direction de l’OMS a été intégré en dessous de toutes les vidéos parlant du Coronavirus. Cependant, en cherchant bien, une toute petite recherche avec mot-clé (« Covid-19 et Islam » par exemple) est suffisante afin de dénicher de fausses informations.

Réseaux sociaux : de véritables sources d’infos sur la santé et le COVID-19

Le COVID-19 a contribué à remettre les différentes plates-formes face à un paradoxe. Désormais, les réseaux sociaux sont désormais l’une des premières sources de renseignements par rapport à la santé. Quand il y a une crise, on constate à chaque fois que les outils de communication sont nettement plus actifs qu’à l’accoutumée. Si on se fit aux dires du géant Google, les requêtes pour « conseils de nettoyage pour le Covid-19 » ont littéralement explosé au début du mois de Mars. En effet, l’entreprise américaine a constaté une augmentation de 1 700 % ! Le PDF de Google a déclaré que la crise doit être approché avec calme et responsabilité, puisque beaucoup de monde dépend du numéro 1 des moteurs de recherche.

Attention tout de même à ne pas prendre le rôle du médecin

Même si elles sont les premières sources d’informations par rapport au Covid-19, les plateformes ne souhaitent tout de même pas prendre le rôle du médecin. Elles ne désirent pas également devenir de véritables arbitres de la liberté d’expression, encore plus quand des élections municipales sont en train de se dérouler. Les réseaux sociaux ont par conséquent mis en application des techniques classiques de modération, mêlant revue manuelle et détection automatique grâce à différents algorithmes. Toutefois, Facebook prend également des mesures à côté de cela. En effet, le groupe met en application des politiques pré-virus pertinentes et adaptées.

Le géant des réseaux sociaux renvoie actuellement vers la plateforme du gouvernement français la totalité des recherches par rapport au COVID-19. Une illustration amène elle également en direction des autorités nationales. Cette dernière est intégrée en haut du « News Feed » de la totalité des utilisateurs en France. Facebook combat aussi les contenus dont le but est de décourager les traitements … ou qui font la part belle aux fausses solutions au Covid-19 : ingérer de de l’alcool ou de l’eau de Javel par exemple.

En outre, les publicités cherchant à faire paniquer surfant sur le Covid-19 ont été interdites. Le groupe Facebook France a constaté que certains utilisateurs tiraient profit du virus en vendant sur la plateforme Marketplace des masques chirurgicaux trop coûteux ou périmés.

Des masques chirurgicaux trop coûteux, voire périmés

Google, pour sa part, a conçu une « Alerte SOS » redirigeant vers des sources sûres comme par exemple l’OMS pour chaque recherche par rapport au COVID-19. Récemment, le mastodonte de Mountain View a également effectué la désactivation de dizaines de milliers de publicités .

Google a également offert de l’inventaire publicitaire à hauteur de 25 millions de dollars à l’OMS pour qu’elle échange sur sa plate-forme. Sur son Play Store, des applications en lien avec le Covid-19 ont aussi été stoppées, engendrant la colère de leurs concepteurs.

Néanmoins, ces mesures ont du mal à arrêter, voire même freiner l’ampleur du phénomène. Par exemple, au cours du mois de Mars, sur le réseau social Facebook, une recherche effectuée avec les mots-clés « 5G coronavirus » dévoilant, après le portail gouvernement.fr, un tweet apparu il y a un bon mois. Ce dernier demandait quel est la similitude entre le Covid-19, les vaccins et la 5G, et il répondait que tous vont permettre une baisse drastique de la population dans le monde. On nous dit aussi que cela est le but de multiples mondialistes et de société secrètes. Ce message a engendré des centaines de commentaires et des milliers de partages. Vous l’aurez compris, les fake news sur le Covid-19 ont encore de beaux jours devant eux !

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