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Journée Panafricaine des Femmes : l’hommage d’Aliou Diallo aux Maliennes

Des femmes circulant dans le Black Market d'Adjamé à Abidjan, en Côte d'Ivoire.

À l’occasion de la Journée Panafricaine des Femmes, le 31 juillet 2021, le milliardaire malien Aliou Boubacar Diallo a rendu un hommage à toutes ces braves compatriotes qui ont participé à la promotion du genre en Afrique. Il a également souligné leur rôle crucial dans la construction de l’unité africaine et le développement socio-économique du continent.

Comme chaque année, la Journée Panafricaine des Femmes a été célébrée le samedi 31 juillet. Cet évènement vise à commémorer la première conférence panafricaine des femmes, qui a eu lieu à Dar Es Salam (Tanzanie) en 1962. Une date qui correspond à l’année de création de l’Organisation Panafricaine des Femmes (OPF), dont le but est de promouvoir les droits fondamentaux et l’autonomisation des femmes.

A l’occasion de cette journée, le milliardaire Aliou Boubacar Diallo a adressé un message à toutes les combattantes africaines et maliennes en particulier. « Ce jour a été dédié aux pionnières africaines pour leur part importante dans la libération du continent africain de la colonisation, de l’injustice. C’est aussi un jour qui consacre la contribution des femmes au développement, à la paix et à la promotion du genre en Afrique », a-t-il indiqué.

Une figure de l’indépendance et du féminisme

Le président du parti ADP-Maliba a évoqué le combat de sa compatriote Aoua Keita. Cette militante et politique malienne fut une figure de l’indépendance, du syndicalisme et du féminisme de la République du Mali. Députée de Sikasso (première femme de son pays à accéder à cette fonction), elle a participé à l’élaboration de la constitution du Mali et joué un rôle politique de premier plan, au côté du président Modibo Keïta. Aussi, Aoua Keita fut la seule femme à prendre part à l’élaboration du Code malien du mariage et de la tutelle, en 1962, année pendant laquelle elle participa à la conférence de Dar Es Salam. Relevons en outre que la députée est l’initiatrice de la Journée internationale de la femme africaine (JIFA), promulguée par l’ONU.

Un féministe de longue date

Selon Aliou Diallo, son action dénote l’importante contribution des maliennes dans le panafricanisme. Il tient ainsi à rendre hommage à ces « braves femmes pour leur rôle dans l’édification de l’unité africaine », mais également dans « le développement socio-économique du continent ». Pour sa part, il compte œuvrer davantage à leur émancipation. Au plan politique, son parti ADP-Maliba accorde plus de responsabilités aux jeunes filles et aux femmes. Ce qui a permis de faire émerger des leaders comme Salimata Traore, devenue la plus jeune députée du Mali grâce à sa victoire aux législatives de mars 2020 à Ségou.

Au plan économique, l’entrepreneur contribue à l’amélioration des conditions de vie des femmes à travers sa fondation Maliba. Cette institution lutte pour une meilleure éducation des jeunes filles et étudiantes par l’octroi de bourses d’études dans divers pays, dont la France et le Maroc. Depuis 1992, elle finance des centaines de projets générateurs de revenus avec un impact d’environ 3.500 emplois directs et indirects créés à ce jour. Elle a également initié des programmes de formation en fabrication et commerce de savon. A cela, il faut ajouter la distribution de moulins à grain à des organisations féminines rurales et le don de matériel de transformation alimentaire aux coopératives. Dans son projet de société, il prévoit par ailleurs le financement de l’entrepreneuriat et la création de dizaines de milliers de PME.

Favori de la prochaine présidentielle

Un engagement qui lui vaut la sympathie de la gente féminine, si l’on en croit de récents sondages de Statix. Selon la première enquête, publiée fin 2020, au moins 25% des femmes maliennes se voient bien voter pour lui au premier tour de la future présidentielle, prévue en février 2022. Le PDG d’Hydroma avait fini à ex aequo avec feu Soumaïla Cissé sur cette catégorie d’électeurs, et légèrement derrière celui-ci au niveau du score global (25,5% contre 26%). Dans le second sondage, paru en février dernier, il est donné favori avec 27% des intentions de vote, loin devant Moussa Mara (17%).

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