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La protection de l’enfance sur Internet

Un des sujets houleux que suscite l’usage de l’Internet depuis sa démocratisation au cours des années 2000, la navigation sécurisée pour les mineurs a donné lieu à de nombreux débats de l’interdiction d’accès aux sites à caractère sexuel à la prévention contre la pédopornographie en ligne. Si ces 2 dernières problématiques sont plus ou moins circonscrites, notamment par l’apparition de logiciels de contrôle parental. Cependant, avec le développement des réseaux sociaux les jeunes sont confrontés à un nouveau phénomène : le cyber-harcèlement.

 

Le cyber-harcèlement, sujet principal du Child Internet Safety Summit 2013

 

Dans le cadre des 10 ans du Safer Day Internet, le colloque européen a consacré le 11 juillet dernier à Londres, une série de rencontres à la Queen Elizabeth II Conference Centre sur le thème du cyber-harcèlement. Etaient présents de l’évènement annuel co-financé par l’Union Européenne des  sponsors tels que Club Penguin du groupe de divertissements The Walt Disney Company, l’éditeur anglais de solutions antivirus AVG, le média Daily Mail, l’UKCCIS (United Kingdom Council for Child Internet Security) ou la Police du Kent entre autres. Acteur important de la sécurité sur l’Internet, l’éditeur AVG a tenu à mettre en garde contre les nouveaux risques encourus par les mineurs sur le Web. En effet, son responsable de la politique produit Mr Siobhan MACDERMOTT à propos du cyber-harcèlement dont sont victimes sur les réseaux sociaux et les forums les jeunes, souvent de la part d’enfants du même âge, a expliqué que : « Beaucoup d’enfants harcelés sur Internet sont trop embarrassés  pour en parler à leurs parents ». Une des principales raisons avancées à cet embarras est la possession de données personnelles comme des numéros de téléphone, des photos compromettantes ou encore des informations sensibles dont les maîtres-chanteur se servent pour intimider leurs victimes.

 

Le rôle primordial des parents dans la prévention du cyber-harcèlement

 

Si des solutions logicielles existent pour parer aux dangers de contenus sensibles tels la violence, la pornographie ou encore le racisme, le cyber-harcèlement est un de ces phénomènes qui contourne les limitations indues par l’informatique. Si des outils permettent de proscrire à utilisateur, l’accès à des sites à caractère explicite, il n’existe pas de réponse efficace pour prévenir du cyber-harcèlement. Les moyens de dissuader les auteurs d’actes de cyber-intimidation reposent principalement sur le rôle des parents, qui se doivent d’assurer une éducation au réseau à destination de leurs enfants. Comme le souligne justement Siobhan MACDERMOTT d’AVG, le jeune âge des auteurs d’actes de malveillance et l’absence d’adultes sensés assurés la médiation n’empêchent pas que des jeunes isolés et fragilisés  se suicident : « Les enfants sont en ligne, anonyme et peuvent rendre difficile la vie de quelqu’un s’ils ne l’aiment pas et personne ne les arrête parce qu’il n’y a pas d’adulte pour y assister comme dans les cours d’école. ».  La communication parent-enfant est le vecteur majeur de lutte contre le cyber-harcèlement en instaurant une confiance entre l’adulte et le jeune. Celui-ci conscient des dangers que peut susciter un usage non-maîtrisé de l’internet, trouvera en dernier recours un soutien inestimable en ses parents.

Clip de sensibilisation d’AVG sur les dangers de l’Internet chez les mineurs

 

Patrice TALLINEAU

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