La chute de Jean-Vincent Placé

12/09/2018 Non Par Cinquième Pouvoir

Il y a quelques mois, Jean-Vincent Placé, président de l’Union des démocrates et des écologiste depuis 2015, faisait parler de lui après une soirée trop arrosée dans un bar parisien. Pour ces faits, la justice vient de le condamner à trois mois de prison avec sursis.  

En avril, le président de l’Union des démocrates et des écologistes s’est offert une soirée dans les rues de Paris. Mais malheureusement, il a quelque peu forcé sur la boisson… Après plusieurs verres, Jean-Vincent Placé a importuné plusieurs jeunes femmes ainsi que le videur d’un établissement de nuit. A la suite de cela, les forces de l’ordre ont du intervenir et le placer en cellule de dégrisement. Depuis, l’homme politique s’est fait discret, mais la justice a relancé l’affaire en parlant de la peine requise contre lui.

Une peine de 6 mois avec sursis avait été requise à l’audience en juillet. Pour le procureur, Jean-Vincent Placé a exprimé ce soir là une forme de « désinhibition due à l’alcool mais aussi l’expression d’une forme de supériorité, de toute-puissance ». A la barre, l’ancien secrétaire d’Etat a reconnu un comportement inapproprié mais s’est défendu de toute violence. « J’ai été rigolard, arrogant, prétentieux, peut-être même hautain. J’ai été extrêmement insistant et mon comportement était déplacé mais je n’ai pas été violent et n’ai pas prononcé de propos sexistes ni insultants », a-t-il plaidé. Il a expliqué son addiction à l’alcool par un sentiment de solitude, sa difficulté à supporter une image publique d’opportuniste ambitieux. « Un jour la cuirasse a commencé à se fendre », a-t-il lâché, soulignant que son éloignement des « feux de la rampe » lui avait fait du bien.