Un robot transportant des objets et se posant sur les branches comme un rapace

Un robot transportant des objets et se posant sur les branches comme un rapace

06/01/2022 Non Par Guillaume Pruvost

Des experts de la célèbre université américaine de Stanford sont parvenus à changer un drone en réel oiseau pouvant se mettre sur toutes les branches possibles. Imprimé en 3D, le système a pris son inspiration des pattes des rapaces. Découvrez ce robot unique en son genre.

Une inspiration provenant de la nature

La faune et la flore sont des véritables sources d’inspiration pour les scientifiques. Ces experts essayent souvent d’effectuer une duplication d’éléments ayant évolué sur des millions d’années. Des spécialistes de l’université américaine de Stanford se sont servis de leur nouvelle trouvaille sur le faucon pèlerin. Leur écrit, apparu dans le réputé « Science Robotics », dévoile la façon dont ils ont transformé un drone en rapace pouvant se mettre sur les branches et attraper diverses choses.

Au lieu de tenter de refaire le vol de l’oiseau, ils se sont basés sur les pattes et s’en sont inspirés. Ils ont pensé et conçu deux jambes qui se finalisent en pinces, dont le montage est fait sur un drone quadrirotor plutôt basique. Ainsi, le robot-oiseau peut facilement se percher sur toutes les branches des arbres.

Une structure imprimée en 3D

Les deux pattes sont faites d’une composante imprimée en 3D semblables aux os des volatiles mais également de moteurs et de … fil de pêche ! Ce dernier tient le rôle des muscles et des tendons. Le mécanisme a été nommé Snag. Chacun des deux membres possède un moteur pour diriger la jambe et un deuxième permettant de pincer. La machine a été pensée et fabriquée dans une finalité d’absorption d’énergie de l’impact. Ainsi, cette dernière est changée en force d’agrippement.

Le déclenchement du mécanisme peut se faire en uniquement vingt millisecondes. Une fois sur une branche, il y a un blocage des chevilles et un accéléromètre permet de savoir qu’il y a eu une pose du drone. Par conséquent, un algorithme débute et offre la possibilité de l’équilibrer. Il faut savoir que le système marche aussi parfaitement afin de prendre des objets en plein vol. Une telle machine pourrait notamment servir à des opérations de secours, ou dans un but de surveillance de l’environnement via son savoir-faire unique à se mettre sur la totalité des surfaces naturelles. Ainsi, le robot n’est pas restreint par l’autonomie extrêmement limitée des drones.

Mécanisme surtout expérimental pour ce rapace

À l’heure actuelle, l’équipe n’a pas l’intention de vendre un robot-faucon domestique. Néanmoins, cette machine n’est pas un outil inutile pour autant. Car donner la possibilité à des drones de se mettre sur des surfaces auparavant inaccessibles pourrait leur ouvrir les portes de lieux qui leur étaient auparavant quasiment inaccessibles, comme le sont les forêts tropicales. Ainsi, ce genre de robots pourraient être à l’avenir une plateforme de choix optimale dans le but de contrôler la biodiversité ou les spécificités climatiques dans ces écosystèmes.

Finalement, ces drones pourraient ressembler vraiment aux vrais rapaces. Les experts affirment même que d’autres fonctionnalités pourraient devenir réelles quand cette technologie sera finalisée. Ainsi, ces faucons mécaniques pourraient par exemple servir à chasser les oiseaux sur les aéroports, où ils sont un vrai problème logistique.